L I V E - E L E C T R O N I Q U E





__________________

FUGA

        Fugue, évasion, déviation, digression ; fuir les bonnes idées, tromper les convictions, nier les évidences, bouleverser l’ordre des choses dès que nous les reconnaissons.
 Dans ce «duo fugato» leurs univers s’accordent, s’unissent, s’amalgament, s’entrechoquent, se mesurent, s’absorbent. Entre la danseuse et le musicien se joue une étrange partition, une peu floue: à mesure que se rapproche leurs objectifs, se dissolvent leurs limites...

   « Aiguiser cette sensibilité est une recherche qui n’arrive jamais à une conclusion, si nous pouvons parler d’improvisation, c’est là qu’elle se trouve, dans cet état de qui-vive, où nous sommes constamment prêts à nourrir et à nous nourrir du moment présent. Nous avons cherché à être le plus possible influencés par l’autre, plus que ça, contaminés, parasités ; cette écoute mutuelle nous rend fragiles sur le plateau, c’est l’état que nous recherchons. C’est là où ça devient intéressant, le point d’attention n’est pas interne, n’est pas vers le partenaire, il est entre nous. »
__________________
Production Compagnie Al Dente, avec le soutien de La Ménagerie de Verre.
Création en novembre 2011 dans le cadre du projet Confluenze sous l’égide du Festival Torino Danza, au Teatro Vittoria de Turin. Les Quinconces-L’Espal, scène conventionnée – Théâtre Le Mans, décembre 2012 et septembre 2013. Festival Art Danse, Dijon, Parvis Saint-Jean, janvier 2014.


Carlotta Sagna et Arnaud Sallé, conception 
Carlotta Sagna, chorégraphie, interprétation, guitare
Arnaud Sallé, électronique live, clavier, guitare, interprétation
Françoise Michel, création lumière - Caterina Sagna, regard extérieur

• Durée : 1h10' • Stéréo ou multiphonie 8.1 •



Extrait du début de la fuite, plongée dans les souvenirs, ascension vers un apaisement solaire - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


FugaPage-II






__________________

MILLE ORPHELINS


        Cette histoire ne tient qu’à un fil. Le nôtre. Les enfants, nous croirons les avoir regardés, mais ce sont eux qui nous auront vus. Il faudra bien s’y faire. Ces enfants ne sont ni le futur, ni le présent, ni le passé, ils proposent un nouveau visage à l’éternité de chaque instant.

   Ce somptueux théâtre musical, au sein d'un décor mobile servant une vidéo organique, entrecroise avec une souplesse acérée de mise en scène un texte à vif, un orchestre en fosse et un choeur éclairant finement dirigés, un guitariste déjanté, un musicien électronique live subtil, et un comédien hors-norme, impressionnant.
__________________
Production Act-Opus Compagnie Roland Auzet - Coproduction Théâtre de Nanterre les Amandiers, Maîtrise de Radio-France, Orchestre Philarmonique de Radio-France, Direction de la Musique, Ministère de la Culture (DMDTS).


Roland Auzet, conception, musique et mise en scène - Laurent Gaudé, livret - André Wilms, comédien

 Christophe Gaudin, guitares - Arnaud Sallé , musicien électronique live et temps réel, création électronique  
Bernard Revel, création lumière - Jordana Maurer et Giorgio Poloni, création vidéo
Orchestre Philarmonique et Maîtrise de Radio-France - Direction Sofi Jeannin

• Durée : 1h30' • Multiphonie 6.1 •


MilleOrphelinsPage.jpg






__________________

AUTO-MATA I & II

       Un univers fantasmagorique, fantastique, artificiel et industriel nous aspire au lieu double et singulier dans lequel l’homme et la femme expriment leurs pulsions, leurs obsessions et leurs visions. Un laboratoire émotionnel où l’homme-musicien s’invente le cobaye de ses propres créations, la femme-danseuse prisonnière d'une troublante ambiguïté entre soumission et pouvoir de séduction.

AUTO-MATAPage.jpg

Photo © Delphine Balle - All rights reserved


   « La soirée d'ouverture [du festival de la Villette 100 Dessus-Dessous], vendredi 7 avril, a donné des ailes. Dans Auto-Mata, la danseuse et chorégraphe Caroline Picard, épaulée par le compositeur Arnaud Sallé, a dressé un inconfortable tableau de la cohabitation entre un homme et une femme. S'agit-il d'ailleurs bien d'un duo? Peut-être plus d'un trio, tant la musique interprétée par Arnaud Sallé sature l'espace et semble devenir la bande-son intérieure de la femme.

  Lorsque le musicien, dans une cage en métal, fait chuter des poids, crisser des vis autour d'une tige de radiateur, on croit entendre la machine à pistons qu'est le corps de sa complice en pleine séance d'abdos-fessiers. Chaque action, en apparence simple comme une séance de gymnastique, est étirée jusqu'à devenir menaçante. Scène d'un ménage peu ordinaire, Auto-Mata fait aussi grincer le douloureux tribut que chacun doit payer pour être conforme à ses fantasmes ou à ceux que la société lui injecte.»

Rosita Boisseau, Le Monde (2006).

   Si (Auto-Mata I) fut crée lors du festival 100 Dessus-Dessous, la seconde version de cette pièce (Auto-Mata II) conçue dès le départ comme une production filmée, n'a pour ainsi dire jamais été vue en public. Le sentiment d'avoir œuvré et créé un monde à part, exploré une alcôve de l'inconscient en dehors de (presque) tout regard, joue un rôle important dans la puissance hypnotique qui se dégage de ces sons, ces images, ces mouvements dictés par des impulsions souterraines, qui anihilent le confinement: la sensualité implose, la boîte noire devient transparente.
__________________
Caroline Meyer Picard Production. Coproduction Parc de la Villette (dans le cadre des résidences d'artistes), Ferme du Buisson - Scène Nationale de Marne la Vallée. Avec le soutien du Centre National de la Cinématographie - Ministère de la Culture et de la Communication (aide à la maquette, aide à la réalisation), du Centre National de la Danse, et de CIDMA.
Diffusion : Festival 100 Dessus-Dessous au Parc de la Villette, Ferme du Buisson - Scène Nationale de Marne la Vallée (2006). Film vidéo-danse réalisé par Delphine Balle et Yves Lançon, Ferme du Buisson - Scène Nationale de Marne la Vallée (2008), présenté au Festival du Film berlinois Pool 2008.



Caroline Picard, concept, chorégraphie, interprétation

 Arnaud Sallé, création musicale, électronique live et temps réel, interprétation.
Ivan Mathis, création lumière - Dominique Acerra, scénographie.

• Durée : 45' • Multiphonie 6.1 •







__________________

TRACE II 

        Traces II, pour alto solo et électronique temps réel, composée par Martin Matalon pour le film «  Las Hurdes  » (Terre sans pain, 1933) de Luis Buñuel, est une œuvre construite formellement à travers l’idée de multiplicité: des motifs instrumentaux captés et circonscrits en direct vont connaître une série de ramifications, de résurgences, ébranlant le poème cinématographique de sa poignante horlogerie musicale.

  Cette œuvre dont j'ai réalisé la partie «électronique temps réel» a été créée en ciné-concert à l'Auditorium du Louvre par Odile Auboin à l'alto, et Michaël Lonsdale en récitant. La collaboration avec Martin Matalon fut dense et joyeuse: un tel climat de complicité a sans aucun doute favorisé l'aboutissement des audaces et fulgurances dont regorge cette pièce, et dont nous avions rêvées.
__________________
Coproduction IRCAM, Musée du Louvre - RMN, Centre National de Création Musicale de La Muse en Circuit.
Diffusion : Création Auditorium du Louvre, mai 2005. Festival Manca/Nice 2005, Festival du court-métrage/Quartz/Brest 2005. Festival Extension du domaine de la note III/Muse en Circuit/ Théâtre de Cachan mai 2006, Théâtre de Créteil mai 2006, Université de Rome février 2007, San Martin Theatro, Buenos-Aires novembre 2007, etc.


Martin Matalon, composition - Arnaud Sallé, réalisation électronique temps réel

Odile Auboin, alto solo - Michaël Lonsdale, récitant. 

• Durée : 40' • Multipiste 6.1 •



Extrait central, l'alto solo est entouré d'un vaste ensemble électronique généré en temps réel, à partir des notes même de l'instrument... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


Trace-II-Page.jpg

Photo © Luis Buñuel - Public Domain







__________________

ECHOKLAR

        Duo clarinette basse solo et électronique temps réel, avec Michel Portal lors de l'inauguration de la Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg. S'agissant d'improvisation, le live favorise la transe née d'un magnifique ici et maintenant que j'affectionne, voilà pourquoi aucun extrait n'est proposé ici, bien qu'en subsiste évidemment une trace intégrale dans les archives de l'IRCAM...

         De nombreux artistes présents et personnalités invitées, étaient réunies pour un programme de festivités particulièrement dense. Après plusieurs soirées de répététions dans les locaux de l'IRCAM, Michel Portal et moi nous sommes retrouvés dans ces magnifiques lieux flambants neufs pour une session « clarinette basse et électronique temps réel » d'une trentaine de minutes, suave, onirique et spacieuse.
__________________
Production et technique IRCAM, co-production Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg.
Diffusion : Cité de la Musique et de la Danse de Strasbourg du 19 au 21 mai 2006. Technique IRCAM.


Michel Portal, clarinette basse - Arnaud Sallé, électronique live et temps réel.

• Durée : approx 30' • Multipiste 4.1 •


CiteMusiqueStrasbourgPage.jpg






__________________

CARILLONS

        Dans le cadre de Lille 2004, capitale européenne de la culture, fut inaugurée la nouvelle mise en lumière du Beffroi de Bethune par l'artiste néerlandais Krijn de Koning, accompagnée d'une performance électronique live endiablée et colorée...

                Inscrit au Patrimoine mondiale de l’UNESCO et classé Monument Historique, le beffroi fut construit en 1346 en bois pour récompenser la fidélité de la ville à la royauté française lors de la Guerre de Cent ans, il fut reconstruit en grès en 1388 suite à un incendie, puis restauré en 1923 suite aux bombardements de la Grande Guerre.         Surplombant la Grand'Place du haut de ses 33 mètres, il abrite un carillon de 35 cloches avec lequel nous avons improvisé une heure durant, lors de l'inauguration d'une nuit de septembre...
__________________
Production et technique Lille 2004, co-production Ville de Béthune, Centre National de Création de la Muse en Circuit.
Diffusion : Parvis de la Grand'Place du Beffroi de Béthune.


Arnaud Sallé, électronique live - Laurent Sellier, clarinette - Et le carillonneur...

• Durée : approx 60' • Multipiste 8.1 •


BeffroiBethunePage.jpg

Photo © Arnaud Sallé - All rights reserved








__________________

CELLULE 401


Extrait des certaines sonorités issues de la "machine", lorsque l'interprète danse, se bat et se débat, entravé ou porté par les drisses... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


Photo © Arnaud Sallé - All rights reserved


        Au travers d'une narration aussi elliptique qu'énigmatique, cette pièce met en scène Hem, plongé dans un total isolement psychique, spatial et temporel proche du coma, faisant résonner au delà de ses entraves sa nécessité de communiquer pour survivre.

        Sur la base d’une dramaturgie et d’une partition musicale et chorégraphique semi-écrite, le musicien propose à la danseuse des sons que celle-ci réinterprète en temps réel et module de mille façons, par ses mouvements. Ce mécanisme autoguidé, offre au performer la possibilité d’exploiter la richesse d’un mode d’expression supplémentaire ; la musique, en s’appuyant sur les caractéristiques communes à ces deux techniques: rythme, temps, harmonies…

   Cellule 401 met en scène une structure métallique à laquelle le danseur est relié par un système de drisses, de lests, et de poulies. Ce système permet de modifier la densité de l’air, la notion de poids et le rapport au temps. Le danseur est comme en apesanteur. Afin de synchroniser le geste au son, ses mouvements sont suivis par des capteurs, le long des drisses, numérisés et transmis à un ordinateur. Ils sont ensuite analysés afin d’en dégager des caractéristiques exploitables musicalement: vitesse, sens, durée, amplitude…
__________________
Caroline Meyer Picard Production. Coproduction La Ferme du Buisson - Scène Nationale de Marne la Vallée, le Centre Chorégraphique d'Orléans (dans le cadre de "l'accueil - studio" - Ministère de la Culture et de la Communication). Avec le soutien du Centre National de la Cinématographie - Ministère de la Culture et de la Communication, de la Muse en circuit, d’Episode Prod, de Cidma, de Sud Métallerie.
Diffusion : Centre Chorégraphique National d' Orléans 2002, Samedi Danse/Centre National d’Art contemporain de la Ferme du Buisson/Noisiel 2003, Jardins du Château du Domaine Départemental de Chamarande 2003, Festival du CND d'Orléans 2003, Centre Culturel Français à Berlin 2004.


Caroline Picard, concept, chorégraphie, interprétation.
Arnaud Sallé, création musicale, électronique live et temps réel, développement logiciel.
Dominique Cornu, costume - Philippe Gladieux, lumière - Dominique Acerra, scénographie.

• Durée : 40' • Multipiste 7.1 •


Cellule401Page.jpg

Photo © Philippe Glodieux - All rights reserved




__________________

NIÑOS ~ SOÑAR

        Un décor dépaysant, des objets roulants, volants, sonores, une danseuse, un musicien, et surtout des enfants, qui dansent en oubliant qu'ils dansent, qu'ils sonnent, et qu'ils rêvent... Sonar, soñar, entre l'éveil et les songes, tout sera dit.

    Elaboré sous la forme d'ateliers destinés aux enfants de 6 à 12 ans, la pièce les embarque dans la danse, dans le musical, sur le plateau, sans même qu'ils ne s'en rendent compte, tout occupés qu'ils sont à jouer et à rêver sous les lumières...
__________________
Production Le Manège de Reims - Scène Nationale, Centre National de Création Musicale Césaré.
Diffusion : Le Manège de Reims, mars 2008.


Image non chargée


Miléna Gilabert, concept, chorégraphie - Arnaud Sallé, composition, électronique live.
Maurice Salem, création lumière - Stéphanie Aubin, regard extérieur.

• Durée : 1h12' • Multipiste 6.1 •


NinosSonarPage.jpg

Photo © Arnaud Sallé - All rights reserved





__________________

INESTABLE LIQUIDO

        Proposition hypnotique aux accents d'électro, auxquels répondent les notes perlées du piano, des percussions fines et brumeuses, puisant son inspiration dans une dimension à la fois urbaine, aquatique, ondoyante et futuriste. L'électronique live est destinée à porter une performance chorégraphique conçue par l'un des plus grand danseur de hip-hop cubain, dans l'espace public...

    Créée dans le cadre de la XIème Biennale d'Art Contemporain de la Havane (2012), pour l'inauguration du Musée d'Art Contemporain éphémère MAC|SAN dans un ancien bâtiment abandonné d'un quartier de La Havane : San Agustín. Au sein de ce lieu incroyable et éphémère, les performeurs investissent progressivement tous les interstices entre les spectateurs, au rythme des ondes qui secouent le bâtiment.
__________________
Diffusion : MAC|SAN. Co-production LASA et XIe Bienal d'Arte Contemporàneo de La Habana (2012).


Alexis Povea Dreke, chorégraphie - Arnaud Sallé, composition, électronique live.

• Durée : 12h56' • Stéréo 


Extrait, apparition des danseurs aux musculatures soulignées d'ocre et d'ébène, entre les pylônes surchauffés de l'immense halle désaffectée de San Agustín... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


MAC-SAN-Page.jpg

Photo © Arnaud Sallé & Lasa - All rights reserved








__________________

PANAMA AL BROWN


        Tout commence à la fin du siècle dernier, dans une baraque de tôle et de lattes de bois du Panama: ici est né Alfonso Teofilo Brown, que l’histoire de la boxe immortalisa sous le nom de Panama al Brown. En 1951, celui qui fut le Roi du Ring, celui qui sut défier Willie La Morte ou Marcel Cerdan, s’éteint dans un taudis de New-York...

    De cette vie, l’écrivain, peintre et grand décorateur de théâtre Eduardo Arroyo a tiré un livre magnifique. Un récit tragique et émouvant, une danse musicale peuplée de démons intérieurs, hantée par la brutalité barbare du boxeur qui doit « démolir l’autre pour grimper vers le titre et s’élever dans le monde ».
__________________
Production Act-Opus, Compagnie Roland Auzet. Coproduction: Opéra de Dijon, Scène nationale de Chalon-sur-Saone, Mosaïques, Centre de création et de diffusion musicales de Châlon-sur-Saone.
Diffusion : Opéra de Dijon, 2010.


Roland Auzet, conception, musique et mise en scène, d'après Eduardo Arroyo - 
Gaël Baron (Panama al brown) et Guillemette Laurens (Loulou), Interprétation - Quatuor à cordes Kaleidoskop -

Arnaud Sallé, musicien électronique live et temps réel - Agathe Bioulès, direction musicale -
Bernard Revel, création lumière - Sarah Lefèvre, scénographie et vidéo.

• Durée : 1h35' • Multipiste 6.1 •


Panama-Al-Brown-Page.jpg






__________________

CORIOLAN

        En fin dramaturge, Shakespeare n'attaque pas de front ses contemporains, et prend soin de situer l'action  dans la Rome antique: les nobles patriciens imposent une hausse de prix, dont résulteront d'importantes famines parmi le peuple. Les plébéiens se révoltent et refusent notamment le service militaire contre l’ennemi. Ils obtiennent finalement le droit de présenter des tribuns au Sénat de Rome. Le patricien Menenius parvient à les apaiser grâce à une sournoise parabole de l’État, prévalant jusqu’à nos jours, qu'il compare à un corps humain dont les membres doivent se partager les tâches, et surtout les rôles... quitte à trahir -durablement- les classes représentées.

   L'apprentissage de la rhétorique comme moyen de conquérir le pouvoir et d'éventuellement le dévoyer, les arrangements du pragmatisme et de l'idéalisme avec la réalité, sont certaines des clefs majeures de cette pièce. Tout en jouant accessoirement un lieutenant «logé» à vue du public dans l'immense tribune constituant le décor, outre l'électronique interprétée depuis le plateau, une part de la musique que j'ai conçue est singulière: son rôle consiste à souligner la prosodie du discours - selon les classes sociales représentées -, par une myriade d'accents percussifs produits en live, finement entrelacées au cœur même de la parole, suivant exactement les rythmes propres à chacun des nombreux comédiens. Un jeu de musicien - «à l'aveugle» de surcroît - demandant une extrême concentration, à tenir sur l'étendue de la pièce... Un merveilleux défi.
__________________
Production Le Théâtre à Spirale - Coproduction et Création Théâtre de Poitiers, Scène Nationale.
Diffusion: Théâtre Universitaire de Nantes - Théâtre de Oullins - Théâtre de Chelles - Centre des bords de Marne du Perreux-sur-Marne - Théâtre de Colombes - Théâtre de Corbeil-Essonne - Théâtre Gérard Philippe, Centre Dramatique National de Saint-Denis.


Jean Boillot, mise en scène, d'après Shakspeare - Arnaud Sallé, composition, électronique live
Ivan Mathis, création lumière - Laurence Villerot, scénographie - Christophe Ouvrard, costumes
Avec David Ayala Pierre-Alain ChapuisJoséphine DerennePhilippe LardaudRégis LarocheBenoît MarchandIvan MathisJean-Christophe QuenonAnne RéjonyIsabelle Ronayette, interprétation

• Durée : 2h30' • Multipiste 6.1 •


CoriolanPage.jpg

Photo © Christophe Ouvrard - All rights reserved






__________________

SCHLAG! - II

        Voici un théâtre de cirque technologique et musical qui marie le virtuel à la chair des artistes. Cette libre adaptation du roman «Le Tambour», de Günter Grass, met en scène Oscar, entouré ici d'acrobates et de musiciens. Le jour de ses trois ans, Oscar a décidé d'arrêter de grandir et de servir les hommes qui le dégoûtent par leurs agissements : nous sommes en période de guerre... 

   Fort d'une conscience supérieure, émanation des fantasmes des hommes, Oscar interroge. Son regard est jeté curieusement sur tout ce qui l'entoure, simultanément accusateur, analytique ou distanciateur. Oscar concentre en lui tous les flux modernes, il fouille notre relation à l'artificiel et nous questionne sur la course infernale du monde vers l'infini.
   Oscar, personnage virtuel projeté sur plusieurs écrans mobiles, nous propose une perception à la fois innocente du monde, et profondément critique sur l'histoire et sur la société, en nous cernant tant sur plan visuel, que dans nos positions éthiques.
__________________
Production Act-Opus, Compagnie Roland Auzet. Coproduction Centre National de Création de La Muse en Circuit.
Création à l’Espace des Arts, Scène Nationale de Chalon-sur-Sâone, 2005. Diffusion: Théâtre Silvia Montfort, Paris.


Image non chargée


Roland Auzet, conception, musique et mise en scène, d'après «Die Trommel» de Günter Grass - 
Arnaud Sallé, musique électronique live et animation temps réel du personnage virtuel - 
Véronique BétournéPhilipp BoëOsmar De SouzaRoman MüllerPetronella Von Zerboni, circassiens -
Centre International des Percussions de Genève (Eklekto), et Steven Schick, percussionistes -
Etienne Bideau-ReyGisèle Vienne, création marionnettes -
Laurent Béal, création lumière - Catherine IkamLouis Fléri, création personnage virtuel.

• Durée : 1h35' • Multipiste 8.1 •








__________________

ENERGY

               Fantasmagorie à haute-tension, traversée onirique et ionisée des organes vitaux d'une centrale nucléaire, menée jusqu'aux entrailles du réacteur et ses inquiétants isotopes fissiles. Une forte exposition aux ondes [sonores] radioactives de très haute énergie, dont on ne ressort pas indemne...

       Les enregistrements originaux utilisés dans cette pièce ont tous été effectués par mes soins au cœur du site sensible, notamment à l'intérieur des réacteurs 3 et 4   de la Centrale Électro-nucléaire de Paluel...

    Les recherches et investigations sonores -ventilées sur plusieurs semaines- n'ont été rendues possible que grâce au soutien des instances dirigeantes et l'accueil remarquable des équipes de la centrale et d'EDF.
    La pièce fut créée au Couvent des Cordeliers, à Paris. La pièce est conçue en octophonie réelle et pour un ensemble de musiciens électroniques, est disponible en version complète et haute-définition.
__________________
Diffusion : Réfectoire du Couvent des Cordeliers/Paris. Émission et interview pour «Les lundis de la contemporaine» (Arnaud Merlin) sur France-Musiques. Co-production Studios Puce-Muse, Université Sorbonne Paris VI - Polytech Pierre et Marie Curie.


• Durée : 22'26" • Stéréo et multipiste 6.1 •



Extrait issu de la partie centrale de la pièce, depuis le cœur du réacteur... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


EnergyMetaPage1.jpg

Photo © Arnaud Sallé - All rights reserved



Extrait vidéo d'Energy au Couvent des Cordeliers / Paris - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 





__________________

PERSISTANCE[S]

        L'Orchestre de Machines et d'Ordinateur a créé cette pièce de 33'46" -soit exactement 2026 secondes -, inspirée d'une nouvelle de Ray Bradbury intitulée «Août 2026. Il viendra des pluies douces», issue du célèbre recueil des «Chroniques  Martiennes». Cette fiction teintée d'une acerbe ironie pose en personnage principal une maison étrangement automatisée, dont les occupants semblent singulièrement absents...

   Outre le fait que sa thématique m'intéressait particulièrement en ce qu'elle interrogeait, avec un délicat cynisme, simultanément notre futur humain en général, et notre nature présente en tant qu'orchestre constitué de «Machines» en particulier, l'ampleur de la nouvelle a également justifié d'introduire pour les musiciens une sorte de «rouleau électronique mnémonique», entre science-fiction et réalité technique.
   En effet, cette première création correspondant à une ère de «maturité» pour l'orchestre, j'ai pu développer pour lui un système de partition à «schèmes partagés», reposant sur des figures graphiques expressives inventées au fur et à mesure que l'œuvre se précisait, en relation avec les concepts et les profils des sons que nous découvrions ensemble.
   Cette partition offrait à chaque musicien un accès complet au «conducteur» et non à ses seules «parties séparées», d'une part, et de l'autre délivrait non pas seulement une suite de signes mnémotechniques, mais bien au même instant une analyse implicite et synthétique des fonctions musicales mise en œuvre par chacun des musiciens. Le résultat était à ce point fascinant et singulier, que je décidais qu'une vidéo tirée de l'intégralité des 33 minutes et 26 secondes de la partition se déroulerait continuement, discrètement et simultanément à la performance musicale, à vue du public, sans aucunement nuire à la qualité de l'écoute de la pièce, mais bien en multipliant les points d'entrées et les émotions qu'elle recèlerait.
__________________
Production Centre National de Création Musicale La Muse en Circuit - Co-production ARIAM Île-de-France, Maison des Pratiques Artistiques Amateurs / Paris.
Diffusion : Festival Extension du domaine de la note II (Muse en Circuit), Auditorium Saint-Germain (MPAA), Paris 2006, L'Atelier de l'Université Sorbonne Paris VI - Polytech Pierre et Marie Curie, Paris 2007.


Arnaud Sallé, conception, composition et direction musicale, d'après «Août 2026» de Ray Bradbury

Estelle Beauvais, Christian Chouin, Anne De Giafferri, Hélène Delpeyroux, Fabrice Le Fur, Errika Manta, Delphine Saurat, Étienne Széchényi et Pierre Willer, collaboration musicale, interprétation.

• Durée : 33'26" • Stéréo 2.1 •


Image non chargée




Extraits prélevés peu de temps avant la résolution finale du récit... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


PersistancesPage1.jpg

Photo © Arnaud Sallé & Delphine Saurat- All rights reserved






__________________

UNE SI PAISIBLE CRUAUTÉ


        Cette pièce d'orchestre est adaptée du Voyage en Grande Garabagne, texte issu du recueil «Ailleurs» d'Henri Michaux. La technique de partition mnémonique employée pour fixer les contours de la composition y est encore plus aboutie que dans Persistances[s]. Ce deuxième opus majeur de l'OrMaDor confirma aussi les chemins artistiques nouveaux que nous avions empruntés : textes, musique en direct et images s’entremêlent, adoptant la forme d’un parcours symphonique électronique, subtilement bruitiste et cinématographique...

   Fasciné par l'univers d'Henri Michaux, j'avais à cœur de me confronter tôt ou tard à un pan de l'œuvre celui qui demeure l'un de mes maîtres en exploration poétique. Avec l'aimable (et rare) autorisation des ayants-droits, j'ai pu arpenter et d'une certaine manière mettre en scène ce texte singulier, qui n'a pas pris une ride, fait de profondes et bouleversantes considérations de voyage auprès de peuplades imaginaires, à l'opposé de son opus le plus connu «Un barbare en Asie», en grande partie autobiographique, et dont Henri Michaux lui-même admettra, bien des années après sa publication, «que l’histoire a transformé son récit en un témoignage parfois daté». «Voyage en Grande Garabagne» adopte cette approche et ce ton si cher au poète, d'une impeccable rigueur ethnographique, voire sèche, pour mieux nous basculer dans l'absurde impromptu, questionner nos certitudes et nos coutumes, nous envahir d'un exotisme déviant, d'un pittoresque ironique et grinçant, nous entraîner malgré nous au cœur tantôt acide, tantôt suave du poème. Ces peuplades aux mœurs atroces, invraisemblables, ou délicieuses, ce sont nos propres ailleurs, remous intérieurs que nous rencontrons et éprouvons chaque jour.
__________________
Production Centre National de Création Musicale La Muse en Circuit - Coproduction ARIAM Île-de-France, Maison des Pratiques Artistiques Amateurs / Paris.
Diffusion : Festival Extension du domaine de la note III (Muse en Circuit), L'Atelier de l'Université Sorbonne Paris VI - Polytech Pierre et Marie Curie, Paris 2007, Espace Culturel André Malraux, Kremlin-Bicêtre 2007.


Arnaud Sallé, conception, composition et direction musicale, d'après «Voyage en Grande Garabagne» d'Henri Michaux

Christian Chouin, Anne De Giafferri, Hélène Delpeyroux, Errika Manta, Delphine Saurat, Guillaume Leclercq, Christian Delécluse et Juan-David Estupiñan, collaboration musicale, interprétation.

• Durée : 46' • Stéréo 2.1 •


Image non chargée


Extrait recouvrant plusieurs chapitres, dont celui des fameuses "Eaux d'Émangles"... - © Arnaud Sallé - All rights reserved - 


ExpContinuumPartSiteWeb

Cliquer pour accéder à la partition complète grand format - Photo et Conception © Arnaud Sallé - All rights reserved







__________________

MACHINÉ DE L'INTÉRIEUR

        Ce spectacle musical dans la continuité de Now-Low, met cette fois notamment en scène un instrument singulier que j'ai inventé de toutes pièces, baptisé «Table des Matières », qui permet d'exploiter pleinement les possibilités de la diffusion directe «point à point» entre microphones et haut-parleurs en 5.1, et d'en décupler la richesse musicale et spatiale, par l'adjonction de ses 6 haut-parleurs intégrés et disposés à l'horizontale -dont un dédié aux graves profonds- et utilisés tout à la fois comme des générateurs sonores classiques, mais  aussi comme des «agitateurs » électro-mécaniques capables d'animer physiquement des objets, et enfin comme un terrain de jeu et de manipulation infini pour le musicien improvisateur...

   La version finale de la Table des Matières est essentiellement commandée à l'aide d'un logiciel spécifiquement conçu pour elle sous l'environnement Max/MSP® (IRCAM). Son interface évoluée et modulaire, reliée à un jeu de pédales et d'un clavier de commande, permet au musicien de jouer et de transformer de différentes façons et en temps réel des sources sonores variées, voire captées en direct par microphone, de créer des larsens contrôlés, de manipuler et d'agiter à distance les objets placés dans les membranes ainsi muées en réceptacles, etc. Mais la Table peut tout aussi bien jouer seule, placée en installation plastique et sonore autonome, en diffusant des pièces multipistes (5.1) à la fois «agitatrices» et musicales préparées en amont, ou en interagissant avec le public par le biais de capteurs de présence, de détection de gestes, ou de caméras.
__________________
Production Centre National de Création Musicale La Muse en Circuit - La «Table des Matières» a bénéficié du dispositif pour la création artistique multimédia et numérique (DICRéAM) : aide au développement. Le DICRéAM soutient des œuvres expérimentales aux écritures novatrices faisant spécifiquement appel à l'utilisation de technologies multimédias et numériques.
Création et diffusion : La Péniche-Opéra 2003, Festival Extension du domaine de la note II (Muse en Circuit).


Arnaud Sallé, conception, recherche, développement et réalisation Table des Matières
Arnaud Sallé, Laurent Sellier, composition, interprétation

• Durée : 1h 25' • Multipiste 5.1 •



TableMatierePage.jpg

Graphisme et Conception © Arnaud Sallé - All rights reserved




__________________

NOW-LOW 

        Premier spectacle du duo du même nom, né d'un double désir : celui d'explorer par avance et avec des moyens conséquents les ouvertures -nouvelles à l'époque- des dispositifs naissants de diffusion sonore en 5.1 encore réservés aux rares salles de cinéma équipées -format qui se répandra bien plus tard avec le succès que l'on connaît notamment grâce à l'expansion du DVD et les systèmes de salon-, paradoxalement opposé à celui de mettre artistiquement en jeu un univers artistique baroque, foutraque, intime, décalé, fait d'objets sonores hétéroclites, d'un dispositif de captation multiphonique surprenant - l'Arceau - et d'instruments de génération inventés et bricolés - les Gants Haut-Parleurs - tous réunis dans un bazar réjouissant évoquant sans conteste la chambre d'enfants particulièrement dissipés...

   Pourtant, dans ce grand écart entre nouvelles technologies (Now) et décroissance instrumentale low-tech frôlant les « moyens du bord » (Low), cette pièce fut aussi le laboratoire de fondatrices expérimentations, de l'invention de jolies trouvailles, mais aussi de la naissance d'axes de recherche encore d'actualité, interrogeant la gestuelle instrumentale des outils numériques (à l'époque souvent très pauvre), tout autant que le statut scénique du musicien dans le spectacle vivant de haute-technologie : fallait-il encore des musiciens au plateau, et pour quoi faire?
__________________
Production Centre National de Création Musicale La Muse en Circuit
Création et diffusion : Théâtre Sylvia Montfort/Paris 2002, Festival Extension du domaine de la note I (Muse en Circuit) - Studio Cie Sisyphe Heureux, Haïm Adri - Festival Résonances-Théâtre Athenor/St-Nazaire 2002 (1 semaine).


Arnaud Sallé, conception, recherche, développement et réalisation Arceau et Gants Haut-parleurs
Arnaud Sallé, Laurent Sellier, composition, interprétation

• Durée : 45' • Multipiste 5.1 •


Image non chargée

Photo & Conception © Arnaud Sallé - All rights reserved








__________________

FORÊT STATION SONORE

ForestSonorePage

Graphisme @ Jean-Marc Denglos - Photo © Les Poussières - All rights reserved


            Dans le cadre de Lanternes, Lumière sur la ville, et de Forêt des songes, sa thématique pour 2016, cette soirée propose une exploration immersive de 24 heures de la vie d’un bois et de ses mystères. Confortablement installés dans une pénombre propice à la rêverie, vous vivrez une expérience sensorielle inédite où musiques et sons mixés, spatialisés tout autour de vous, seront les guides de votre propre imagination...


• Durée: 1h10' • Multipiste 8.2 •

__________________

Production Théâtre des Poussières, dans le cadre de Lanternes, Lumière sur la Ville.



•••••►    8 septembre 2016 -  20h30 - Performance au Théâtre des Poussières / Aubervilliers


____________________________________









_______     P L A N  D U  S I T E     _______









_______________________________


L'intégralité des œuvres musicales de ce site sont protégées par les lois internationales sur les droits d'auteur (SACEM, SACD, SPEDIDAM) et ne peuvent être téléchargées, utilisées, reproduites ou communiquées, ni en partie, ni en totalité, sans le consentement écrit et préalable du compositeur.


All artworks of this website are protected by international copyright laws (SACEM, SACD, SPEDIDAM), and without prior written permission from the composer, their content, total or part, may not be downloded, used, reproduced, or distributed.

_______________________________

— Conception, Design, Editing, Webmastering © ARNAUD SALLÉ 2016 — Mentions légales —